CHANSONS, trois jolis albums et de nombreux textes

La chanson est, dit-on, un art mineur.
Elle reste cependant un moyen incomparable pour évoquer en quelques minutes une atmosphère ou raconter une histoire. Tantôt la musique prime (au point de réduire les paroles à des “cha-ba-da” ou autres “scoubidous”); tantôt elle est au service d’un texte.
Entre la chanson douce – qui évoque plus qu’elle ne raconte – et la chanson “à message”, parfois ennuyeuse parce qu’elle veut absolument vous dire quelque chose – il existe un large espace d’expression.
Le tour de chant, quant à lui, célèbre publiquement des interprètes confirmés. C'est un exercice narcissique au cours duquel Narcisse demande qu’on s’identifie à lui… pour un soir. L’auteur, qui écrit des chansons depuis une dizaine d'années choisit habituellement de ne pas se mettre en scène. Il espère ainsi éviter la ringardise. Accompagné le plus souvent par un petit piano soutenant des mélodies simples, il évoque des situations de rupture affective et traite des petits désordres de l'âme.
Toutes ces chansons sont "musiquées" et certaines d'entre elles sont accessibles ici – cliquer sur la barre d'accès, sous les photos.
P.S. Ces chansons, très personnelles, peuvent être chantées avec l'autorisation de leur auteur, <lortat.jacob@free.fr>
En 2012 et 2014, deux disques ont été réalisés avec "La menina Allargata". AMOUR AMER et PORTRAITS DE FEMMES, puis en 2016, LE TEMPS DES PHOQUES.
B.L.-J, avec Marie Ruggeri [dernière strophe];
arrangem. Eric Page
Tous les azulejos de Carthagène et de Lisbonne,
figurent des combats de généraux et gentilhommes
Avec Clémence, on se balance
pour faire venir le loup
La pesanteur, moi et ma sœur,
nous, on s’en fout, on joue
Elle mangeait encore
des pots de confiture
que sa grand'mère faisait
dans des bocaux anciens
Au clair de la lune, elle paresse
Abandonnée sur de nombreux coussins,
Et d’une main distraite, elle caresse
Avant de s’endormir le contour de ses seins
Croisant les bras sur sa poitrine,
elle cache ses seins qu’elle trouve un peu gros...
L’auberge était tenue
par un prêtre espagnol
qui nous recommanda
de ne pas salir les draps
En tant qu’homme d’Eglise,
il savait tout des femmes...
Qu’on le veuille ou non,
y’a toujours kekchose
à déshabiller
Attache, agrafe
qu’on cherche à décrocher
Un air de Brahms ou de Schubert
une cantilène de Tchaikovsky,
ça fait pleurer, mais ça suggère
qu'il n'y a pas d'amour sans nostalgie
Coup d’œil sur ma garde-robe, le matin
Comme d’habitude, j'y trouve rien.
Version 2011 : BLJ+Filippo, Florent, Maxime, Jérôme
Vous ne cessez de vous plaindre, et n’arrêtez pas de geindre
Ne restez pas à genoux : Votre douleur, je m’en fous
version 2011 : BLJ +Filippo, Florent, Maxime, Jéröme
Je t'aimais trop, Boulot-Dodo
la vie peinard, la carte hebdo
c'est monotone au point...
ça y est !
je fais partie de ton Diaporama !
mais j'ai froid, comme ça
sous les ultra-violets
de ta lanterne magique
Diaporama,c'est là qu'on s'ex-
plique tout bas
Mon grand plaisir,c’est de me créer des problèmes ;
S’’il y en a pas, vous en faites pas, j’en trouve quand même
Ce matin, j'ai castré mon chien;
il y a trois jours, mon poisson rouge,
avant-hier, mon chat de gouttière :
c'était son tour
Posséder par instinct
Posséder sans raison
Posséder quoi au juste ?
Une main noire,
posée sur une peau blanche,
Un ventre lisse accroché par des doigts
[sur une ballade roumaine]
exécuté en compagnie, avec "La menina allargata", Album CD 2014, plage 4
le Maréchal Ney, le Maaréchal d’Empire,
n’a dans la tête qu’une idée :
TUER, OCCIRE !